« Si un homme a perdu un oeil ou une jambe, il sait qu’il a perdu un  oeil ou une jambe ; mais, s’il a perdu le soi – s’il s’est perdu lui même -, il ne peut le savoir, parce qu’il n’y a plus personne pour le  savoir. » Chapitre Le marin perdu du livre L’homme qui prenait sa  femme pour un chapeau du neurologue et écrivain britannique Oliver  Sacks.
Natalia et Faustino vivent de façon NOMADE durant plusieurs  années, sans jamais vraiment se fixer à un endroit précis. Cette  expérience crée un sentiment de DÉPAYSEMENT qui les amène à se  poser la question suivante : à quoi pouvons-nous nous accrocher  pour ne pas nous perdre en chemin ?
La mémoire est une évidence !  Le fait que nous sachions qui nous sommes, d’où nous venons et  où nous espérons aller, nous ANCRE DANS LE PRÉSENT. Dans le chapitre « Le Marin Perdu », la solitude de cet homme  est un cauchemar effrayant et très touchant.
Natalia et Faustino s’inspirent librement de ce cas clinique  pour raconter GRÂCE AUX CORPS l’histoire d’un homme qui lutte  pour ne pas perdre constamment ses souvenirs.
Entre instants de lucidité et oublis soudains, il voyage sans  connaître de destination, ni de point de départ. Il fluctue  entre les pièces dispersées du puzzle de sa mémoire. Dans cette bataille, le repli est impossible. 

Distribution : Vallebona Natalia: Chorégraphie, mise en scène et  interprétation ; Faustino Blanchut: Dramaturgie, mise en scène et  interprétation ; Laura Marti Casas et Maxime Pichon: Création  musicale ; Maxime Pichon: Arrangement musical live.

Remerciements : Production :  Poetic Punkers  ; Soutiens :  Prix du Mouvement Contemporain Paris · Micadanses  Paris · CoDans Gent · Le BAMP · Centre culturel de  Chénéé · Maison des Cultures de Saint-Gilles ·  LookIN’OUT 2022 ; Co-productions :  La Bergerie de Soffin · Teatro della Tosse Gènes ·  Teatro della Contraddizione Milan (Prix Expolis)