Marceline fait de la poésie avec la merde de la vie. On peut appeler ça de la résilience si on se prend pour quelqu’un. Elle est blessée et fugue dans un monde édulcoré.
Marceline c’est le regard naïf d’une jeune sur les rebuts de la société. Oscillant entre magie et mégots écrasés, Marceline explore la beauté dans le laid ou comment jeter des paillettes en l’air à côté de quelqu’un qui se pique, souffler des rubans sur le vomit, se prendre pour une reine tous les samedi soirs pour oublier qu’on bosse au Mc Do.
Tout se passe entre le rêve et la réalité. Le sale côtoie le magnifique, les mondes et illusions s’effritent sans s’annuler. Il y a cette scène du film « Precious » qui me poursuit, celle ou l’actrice principale est abusée par son beau-père et en même temps elle se rêve star de téléréalité. Il y a de ça dans Marceline.
Le texte est toujours en gestation et devrait se finaliser dans les mois qui viennent. Les comédiens sont formidables.
Distribution :
Sur le plateau : Carole Lambert, Francois Badoud, Bastien Deleixhe, Amandine Vandenheede, Réal Siez ; Mise en scène et écriture : Claudia Bruno ; Soutien dramaturgique : Bastien Deleixhe ; Accompagnement chorégraphique : Lila Magnin ; Costumes : Kevin Vandeweghe ; Création musicale : Diana Lippolis
Soutiens : FACTORY – Le Festival de Liège – Festival Emergences – Cie l’Acteur et l’Ecrit – CED (Centre des écritures dramatiques) – SACD (bourse à l’écriture) – Le Corridor. Mais aussi : Pierre de Lune et Rhizom – Art (dans le processus d’écriture à la mise au plateau)
- Salle:
- Polyvalente- Théâtre Mercelis
- Discipline:
- Théâtre- étape de travail et lecture - Adulte
- Durée:
- 60 min